Philippe Busquin: L'Europe mobilise ses ressources financiEres pour la nano-Electronique IMEC Leuven, 13 novembre 2003

十一月 14, 2003

Leuven, 13 novembre 2003

Mesdames et Messieurs,

C'est un grand plaisir pour un Commissaire européen de la Recherche de participer à cet événement sur les nouvelles installations de recherches d'IMEC.

La Commission européenne se félicite cette initiative pro-active d'IMEC de construire un grand laboratoire avancé pour mener un programme de recherche de pointe dans la micro-électronique.

IMEC met ainsi la Flandre et l'Europe sur la carte mondiale de la recherche et le développement, en particulier dans le domaine émergent de la nano-électronique.

L'engagement dans ce projet des leaders de l'industrie mondiale des semiconducteurs venant de trois continents montre l'attraction qu'exerce un centre d'excellence dans des domaines technologiques de l'avenir.

Il est d'ailleurs très significatif que des chercheurs de 46 nationalités différentes travaillent chez IMEC.

La Commission européenne promeut fortement la mobilité des chercheurs, à travers des bourses Marie Curie et des mesures pour faciliter cette mobilité. A ce titre, la Commission élabore en ce moment une proposition de création de visa européen pour des chercheurs de pays non-européens.

La construction du nouveau laboratoire " Arenbergh " montre aussi le rôle catalyseur que de tels centres de recherche peuvent avoir dans le développement scientifique et économique d'une région avancée telle que la Flandre.

Je félicite la Flandre dont le soutien et l'investissement dans la construction du laboratoire a été un facteur décisif pour faire démarrer le programme.

Elle confirme le rôle croissant que les régions auront à jouer en Europe pour stimuler le développement de l'économie de la connaissance et pour devenir d'ici 2010 la société de la connaissance la plus compétitive au monde.

Cet objectif que l'Union s'est fixé à Lisbonne en mars 2000 est souvent cité.

La nouvelle installation Arenbergh qui nous est présentée aujourd'hui en est une illustration très concrète.

Elle est un signe concret du progrès que l'Europe marque dans la réalisation de l'espace européen de la recherche et de l'innovation.

La réalisation de cet espace européen de recherche, mon objectif politique, est une partie intégrante de l'agenda de Lisbonne.

Cette politique européenne de la recherche peut se décliner en quelques volets:

  • Promouvoir l'excellence scientifique en promouvant à la fois plus de coopération et plus de compétition entre chercheurs et équipes de recherche à l'échelle européenne.

  • Investir plus dans la recherche. C'est le volet quantitatif avec l'objectif de l'Union de dépenser à hauteur de 3% du PIB pour la recherche.

  • Investir mieux dans la recherche, c'est-à-dire investir de façon plus cohérente et plus coordonnée entre Etats Membres, régions et Union européenne, entre acteurs du secteur public et du secteur privé.
Nous avons conçu le 6ième Programme Cadre de Recherche comme un de nos outils pour atteindre ces objectifs.

Un domaine où le besoin de coordination d'investissements se fait sentir fortement, et où la valeur ajoutée d'une coopération européenne devrait être évidente, est celui des infrastructures pour la recherche.

Je pense qu'à ce niveau aussi, cette nouvelle installation d'IMEC peut être considérée comme une illustration d'une coopération entre une région, des partenaires financiers privés et publics à plusieurs niveaux.

Je souhaite vivement que cette dynamique soit renforcée, aussi dans le domaine de la nano-électronique, qui est très porteur et essentiel pour notre compétitivité technologique aussi bien qu'industrielle.

Nous avons des centres d'excellence en Europe dans ce domaine, comme IMEC en Flandre, mais aussi à Grenoble et en Saxe en Allemagne.

J'ai pris l'initiative, avec mon collègue Erkki Liikanen, de monter une plate-forme technologique européenne pour la nano-électronique, qui devrait être lancée au premier trimestre de 2004.

Il s'agit là d'un nouveau mécanisme pour réunir tous les acteurs du domaine, à la fois du privé et du public et de tous les niveaux institutions européennes, Etats Membres et régions pour définir ensemble un agenda stratégique de recherche et de développement à long terme et de coordonner les programmes et les investissements de recherche à l'échelle européenne.

Il a été convenu que la Banque Européenne d'Investissement y sera associée aussi.

Je considère que ces plates-formes technologiques sont une expression d'une politique industrielle moderne, c'est-à-dire une politique de soutien à la réalisation d'ambitions technologiques de l'avenir.

La plate-forme technologique sur la nano-électronique a été obtenue un résultat, même avant son lancement officiel, puisque la Commission l'a proposée hier comme un secteur de Quickstart dans le cadre de l'Initiative de Croissance qui sera discutée au sommet européen du mois de décembre.

Au niveau de la Commission européenne toujours, je peux vous annoncer aussi que nous comptons publier au début 2004 un appel conjoint entre les priorités Nanotechnologies et Société de l'Information au sujet de la nano-électronique. Il est prévu un budget de €100 millions pour cet appel.

J'ai toute confiance qu'IMEC, avec d'autres partenaires en Europe, sera un acteur de premier plan dans cet effort.

Il ne me reste que de féliciter IMEC pour les réussites qu'il a engrangées et de lui souhaiter beaucoup de succès dans l'avenir, parce que l'ambition européenne est très grande.

Merci de votre attention.

DN: SPEECH/03/541  Date: 13/11/2003

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